Arnold Palmer : un parcours d’exception


Publié le 26 septembre 2018

Revenir à la liste des actualités

Partagez cette actualité

Disparu le 25 septembre 2016, Arnold Palmer était un golfeur et un homme hors du commun. L’Américain a marqué l’histoire du golf et fortement contribué à son essor, notamment dans les années soixante. Practice magazine retrace, le temps d’un parcours de 18 trous, les faits saillants qui ont jalonné les 87 ans d’une vie et d’une carrière remarquables. La légende de celui qui était surnommé « The King » s’est autant façonnée sur les fairways – grâce à un palmarès  parmi les plus grands – qu’en dehors, où cet homme charismatique et doué pour les affaires exerçait son pouvoir de séduction.

NUMÉRO 1 : LE « BIG THREE »
Le fameux « Big Three », le trio de champions qui a assommé la concurrence au cours des années soixante en remportant 17 des 40 tournois du Grand Chelem, est composé de Gary Player, Jack Nicklaus et bien sûr Arnold Palmer. Ces trois monstres sacrés du golf ont largement contribué à la démocratisation de ce sport. Si d’autres « Big Three » ont pu exister auparavant (les Anglais Harry Vardon, John Henry Taylor et James Braid, puis les Américains Bobby Jones, Walter Hagen et Gene Sarazen, dans les années vingt et trente, et enfin les Américains Ben Hogan, Byron Nelson et Sam Snead à la fin des années quarante), seul le plus récent de ces trios magiques est devenu médiatique. Afin de gérer son image, Palmer fut ainsi le premier sportif professionnel à faire appel à un agent, Mark McCormack, fondateur d’IMG (International Management Group). Player puis Nicklaus lui emboîtèrent le pas et rejoignirent IMG quelques années plus tard. C’est à cette époque que les joueurs excellèrent et marquèrent l’histoire du golf : Palmer enfila la veste verte du Masters à trois reprises (1958, 1960 et 1962, puis plus tard en 1964) et inscrivit deux fois son nom sur la coupe du British Open (1961, 1962) ; Nicklaus gagna l’US Open en 1962 et Player remporta l’USPGA Championship (1962). Ayant dans son écurie les meilleurs étalons du circuit golfique, le rusé McCormack eut en 1962 l’idée de créer un show télévisé dans lequel les trois stars s’affronteraient. La légende du « Big Three » était en marche. La fréquence et la répétition de ces matchs amenèrent les trois compères et leurs familles à passer beaucoup de temps ensemble et à nouer des liens d’amitié indéfectibles.

NUMERO 2 : LA VRAIE/FAUSSE RIVALITE PALMER-NICKLAUS
Il eut été plus précis d’évoquer un « Big Two », tant les affrontements directs entre Palmer et Nicklaus ont été spectaculaires et sont entrés dans la légende, en particulier lors des US Open disputés en 1960 et 1962. Chacun disposait finalement de son pré carré, inaccessible à l’adversaire : Nicklaus comptabilisait le plus grand nombre de titres Majeurs et le plus beau palmarès ; Palmer, lui jouissait d’une grande popularité et de l’amour infini du public. Au fil du temps, cette rivalité s’est muée en profonde amitié, et chacun savait pouvoir compter sur l’autre en cas de coup dur. Ce fut le cas en 1999, lorsque Winnie Palmer, épouse d’Arnie, décéda à l’âge de 65 ans. Jack arriva immédiatement au chevet de son ami en quittant sur le champ le tournoi auquel il assistait, alors que son propre fils Gary y jouait sa qualification pour le PGA Tour.

NUMERO 3 : LE MASTERS EST « SON JARDIN »
Palmer avait fait du parcours d’Augusta, création d’Alastair MacKenzie et de son héros Bobby Jones, « son jardin ». Entre 1955 et 2004, il n’a en effet manqué aucune des 50 éditions ! Il y conquit quatre de ses sept titres du Grand Chelem, s’imposant en 1958 (son premier titre Majeur), 1960, 1962 et 1964, et terminant second en 1961 et 1965. Il aurait pu s’imposer trois ans de suite en y ajoutant l’édition 1961, mais alors qu’il comptait un point d’avance au départ du numéro 18, il salua dans la foule un ami venu le féliciter, perdit sa concentration, sortit du green avec un double bogey et perdit pour un coup sa veste verte au profit de Gary Player.

NUMERO 4 : L’US OPEN, UNE SEULE VICTOIRE
Palmer remporta l’édition 1960 à l’issue d’une bataille qui constitue peut-être la plus belle de l’histoire du golf. À l’époque et jusqu’en 1965, les deux derniers tours se jouaient le samedi. Avant la dernière boucle, il accusait un retard de sept coups sur le leader. Galvanisé par l’ambiance et l’environnement, Palmer se déchaîna sur le parcours, arrachant un birdie sur six des sept premiers trous ! Il tourna en 30 (- 5) à l’aller et revint sur la tête occupée par Ben Hogan et un jeune amateur de 19 ans, un certain Jack Nicklaus. Palmer rendit une carte de 65 au retour, soit 6 sous le par, et l’emporta de deux coups devant Nicklaus. Ce fut sa seule victoire à l’US Open. Même en 1962, alors que le tournoi se déroulait sur ses terres dans la banlieue de Pittsburgh à Oakmont, Nicklaus était en trop grande forme. À l’issue d’une bataille homérique entre les deux poids lourds, le « Golden Bear » prit sa revanche et s’imposa en play-off sur 18 trous pour remporter à l’âge de 22 ans son premier tournoi du Grand Chelem.

NUMERO 5 : LA RENCONTRE AVEC ST ANDREWS AU BRITISH OPEN
Après avoir marqué de sa patte l’histoire de son sport sur son sol, le « King » décida de traverser l’Atlantique et de participer pour la première fois au British Open, qui se jouait à St Andrews, 30 ans après que son idole Bobby Jones s’y soit imposée. Il espérait également imiter Ben Hogan, qui avait gagné à sa première tentative sept ans plus tôt à Carnoustie. Il échoua d’un malheureux coup derrière le vainqueur Kel Nagle... Palmer prit sa revanche en s’imposant coup sur coup à Birkdale en 1961, puis à Troon en 1962.

NUMERO 6 : LE RENDEZ-VOUS MANQUE AVEC L’USPGA
Palmer disait qu’il y aurait toujours une place dans sa vitrine pour y placer le Wannamaker Trophy remis au vainqueur de l’USPGA, ce qui lui aurait permis de rejoindre le club fermé des joueurs ayant gagné chaque tournoi du Grand Chelem (Gene Sarazen, Ben Hogan, Gary Player, Jack Nicklaus et, plus tard, Tiger Woods). Il termina trois fois second (en 1964, 1968 et 1970), mais ne s’y imposa jamais. Aux côtés de Tom Watson, Lee Trevino, Ray Floyd, Sam Snead, Byron Nelson, Rory McIlroy et Phil Mickelson, il fait partie des joueurs de l’ère Masters (à partir de 1934) ayant remporté trois des quatre tournois du Grand Chelem au cours de leur carrière.

NUMERO 7 : UN FERVENT ADMIRATEUR DE LA RYDER CUP
« On n’y joue pas pour l’argent, mais pour quelque chose de plus grand et de plus personnel. » Telle était sa conception de la Ryder Cup, à laquelle il a de nombreuses fois participé : en 1961, 1965, 1967, 1971 et 1973 en tant que joueur ; comme capitaine-joueur en 1963 et capitaine en 1975 ! Ses résultats y furent brillants : sur 32 matches, il signa 22 victoires et deux matches nuls pour huit défaites. Il constituait notamment une paire redoutable avec Gardner Dickinson : il engrangea cinq victoires en autant de parties jouées.

NUMERO 8 : UN SWING ATYPIQUE ET EFFICACE
Palmer avait un grip doté d’une main gauche très forte, avec le risque de frapper un coup en hook. Pour se prémunir contre cette éventualité, il avait pris très tôt l’habitude de maintenir fermement ses mains après l’impact, ce qui se traduisait par une fin de swing avec les bras faisant penser à une pale d’hélicoptère en mouvement. Pas très élégant, mais très puissant et permettant de frapper la balle extrêmement loin ! Bernhard Langer, et dans une moindre mesure Tiger Woods, sont également adeptes du finish « en hélicoptère ». Tout comme le swing de Jim Furyk, le geste d’Arnold Palmer n’était pas académique, mais tous deux permettent d’être « square » à l’impact et ont prouvé leur efficacité.

NUMERO 9 : L’ « ARNIE’S ARMY »
Pourtant loin des frous-frous rococo de Memphis, le « King » Palmer avait un point commun avec le « King » du rock, Elvis Presley. Il était adulé : une légion de fans suivait tous ses faits et gestes et accueillait chaque birdie avec des cris d’adoration. Cette « Arnie’s Army » lui valut cependant quelques déboires, dont la perte de concentration fatale lors du Masters 1961, et un comportement trop agressif envers Jack Nicklaus lors de l’US Open 1962, qui finit par gêner Palmer et contribua peut-être à sa défaite cette année-là.

NUMERO 10 : UN CHARISME MAGNETIQUE
Arnold Palmer dégageait un charisme extrêmement fort : il avait une carrure de véritable athlète bien avant que les salles de musculation ne soient à la mode, il était aussi cool que d’autres icônes populaires tels Elvis Presley ou Steve McQueen, et était un véritable sex-symbol ! Le golfeur, à l’image de l’homme, séduisait les fans par son caractère combatif et sa capacité à communiquer ses émotions. L’une de ses grandes fiertés était d’avoir reçu en 2009 la plus haute distinction civile américaine, la médaille d’or du Congrès, en « reconnaissance des services rendus à la nation en encourageant l’excellence et l’esprit sportif. »

NUMERO 11 : LES FEMMES DE SA VIE
C’est en 1954, juste après avoir remporté l’US Amateur, qu’Arnold Palmer fit la rencontre de Winifred Walzer, étudiante de 19 ans en décoration d’intérieur. Ce fut le coup de foudre, Arnold fit sa demande en mariage dans la foulée ; et ils se marièrent avant la fin de la même année. Winnie accompagna Arnold pendant 45 ans, s’occupant de l’éducation des enfants, de la maison, et étant d’une aide précieuse dans la conduite de ses affaires. Toujours discrète et en retrait des projecteurs, Winnie déclina des dizaines d’interviews et laissa Arnold occuper le devant de la scène, en toutes circonstances. Dans ses mémoires intitulées A Golfer’s Life, Palmer écrit : « Ce fut un voyage d’apprentissage de 45 ans, rythmé par les hauts et les bas habituels du mariage, les triomphes sur le Tour, les déceptions personnelles que Winnie n’évoquait pas, tout étant magnifié par mon succès croissant… » C’est Barbara Nicklaus, l’épouse de Jack depuis plus de 50 ans, qui témoigne du rôle de Winnie dans le couple Palmer. Les deux femmes se lièrent d’amitié lors de l’US Open 1962, pendant que leurs maris s’affrontaient sur le parcours. Barbara rapporte, dans un article de Dan Hack daté du 8 mai 2012 et paru sur Golf.com, que Winnie devint alors son mentor, lui montrant comment résoudre les problèmes, petits ou grands : « Winnie gérait sa vie, celle d’Arnold et la leur mieux que quiconque. Elle me disait : tu vois, si j’ai des raisons de m’emporter contre Arnold le mercredi, je ne peux rien dire sous peine de le contrarier pour le tournoi qui va commencer, et le dimanche soir, j’ai déjà oublié quel était le sujet de discorde… »
Lorsque Winnie s’éteignit en 1999 à l’âge de 65 ans, six années s’écoulèrent avant qu’Arnold ne surmontât cette précoce disparition et ne se remariât avec Katleen Gawthrop, dite « Kit ». Selon des propos d’Hollis Cavner, le patron du circuit senior américain en 2005, rapportés par Bailey Mosier dans un article paru le 10 septembre 2014 sur Golfchannel.com, « Kit était exactement la personne qu’il fallait à Arnold pour qu’il redevienne celui que nous connaissions et aimions. »

NUMERO 12 : LE PROLIFIQUE ARCHITECTE
Au cours des cinquante dernières années, Arnold Palmer et son équipe de designers ont été impliqués dans la construction de 306 parcours de golfs répartis sur les cinq continents. Parmi les réalisations les plus célèbres du King, on peut citer le Kapalua Resort à Hawaï (hôte du Tournament of Champions sur le PGA Tour depuis 1999), le Bay Hill Club & Lodge à Orlando en Floride (un parcours qu’il a racheté en 1974 et qui accueille un tournoi du PGA Tour rebaptisé Arnold Palmer Invitational en 2007), le TPC Boston (construit en 2003, il reçoit le Deutsche Bank Championship, une des épreuves de fin de saison de la FedExCup), le K Club à Dublin en Irlande (parcours hôte de la Ryder Cup 2006), ou encore Tralee, sur la côte ouest de l’Irlande (premier parcours signé Palmer en Europe, il sortit de terre en 1984 sur un site époustouflant de beauté, ce qui fit dire à un caddy local : « Palmer a dessiné l’aller et Dieu s’est chargé du retour. »)

NUMERO 13 : « GARÇON, UN ARNOLD PALMER, S’IL VOUS PLAIT ! »
En 1960, au bar du Cherry Hills Country Club à Denver, Arnold Palmer commanda la boisson qu’il avait l’habitude de boire chez lui : du thé glacé mélangé à de la limonade. Le nom est resté, et la boisson est devenue populaire auprès des golfeurs du PGA Tour et de certaines personnalités. Aujourd’hui, cette boisson est commercialisée et constitue une ligne d’activité non négligeable de l’empire industriel créé par le « King », avec un chiffre d’affaires annuel de l’ordre de 200 millions de dollars, selon un article de Sam Morshead publié le 26 septembre dernier sur le site du Daily Mail. Une version alcoolisée existe, avec de la vodka… On commande alors un John Daly !

NUMERO 14 : L’HOMME D’AFFAIRES
Avec l’aide d’IMG, Arnold Palmer a bâti un véritable empire estimé aujourd’hui à 700 millions de dollars (toujours selon la source indiqué ci-dessus). Premier golfeur à avoir gagné plus de 100 000 dollars de prix en un an, puis à avoir atteint un million de dollars de gains en carrière, c’est pourtant hors des fairways que le « King » s’est principalement enrichi. Outre l’architecture et les cocktails, il a aussi vanté le mérite de nombreux produits à travers des spots publicitaires en étant convaincu, disait-il, du réel attrait de chacun d’entre eux.
Sous sa marque représentant une ombrelle multicolore, son groupe dispose également de 400 magasins commercialisant des lignes de vêtements dans le monde entier. Il fut également fort impliqué dans le lancement de Golf Channel en 1995.

NUMERO 15 : L’AVIATEUR
Voyageant à l’âge de 20 ans à bord d’un DC3 pour se rendre sur un tournoi amateur, Palmer fut pris dans un orage, et une boule de feu passa sur l’aile gauche de l’appareil. Le jeune joueur eut si peur qu’il décida de tout connaître sur le fonctionnement des avions. Il commença les leçons de pilotage en 1956 et acheta son premier avion en 1961.
Voler lui apportait un mélange de passion et d’utilité pratique. En effet, l’avion lui permettait d’abord de se déplacer sur des tournois ou matchs exhibition et d’être de retour le soir chez lui s’il le souhaitait. Ensuite, voler lui permettait de déconnecter du golf en se concentrant sur autre chose. Enfin, Palmer n’était pas, comme on peut le supposer, homme à faire la queue et attendre un avion s’il pouvait faire autrement ! Pilote expérimenté, il effectua son dernier vol aux commandes d’un appareil à l’âge de 81 ans.

NUMERO 16 : L’HOMME DES PRESIDENTS
De Dwight Eisenhower à Barack Obama en passant par Richard Nixon, Gerald Ford, Ronald Reagan, George Bush père et fils et Bill Clinton, ils ont tous joué en compagnie du « King ». C’est toutefois avec le président Eisenhower qu’il tissa de réels liens d’amitié : âgé de 28 ans, Palmer venait de remporter le Masters de 1958 lorsqu’il reçut une invitation à jouer de la part du locataire de la Maison Blanche. Ils jouèrent, devinrent amis et le restèrent.

NUMERO 17 : LE PHILANTHROPE
À l’approche de la soixantaine, Palmer ressentit le besoin de soutenir une œuvre de charité, de trouver une cause à défendre. En 1984, alors en visite avec son épouse à l’hôpital pour enfants d’Orlando, il réalisa que seuls six lits était disponibles. Il décida alors de s’investir dans la réhabilitation et le développement de cet hôpital, financièrement mais aussi personnellement. En 1989, le nouvel Arnold Palmer Hospital for Children ouvrit ses portes, avec une capacité d’accueil de 158 lits. En 2006, il contribua à l’ouverture du Winnie Palmer Hospital, dédié aux femmes et aux nouveaux-nés, bâti en hommage à son épouse, décédée en 1999. Pour l’anecdote, Annika Sörenstam y mit au monde son deuxième fils !

NUMERO 18 : LE 25 SEPTEMBRE 2016
Ce jour-là, le recueillement et les témoignages de bienveillance à l’égard de cette légende qui venait de s’éteindre ont très largement dépassé la planète golf. L’émotion fut particulièrement grande et palpable dans les hommages rendus par les grands acteurs du monde du golf.
Florilège de déclarations glanées çà et là sur la Toile.

Tiger Woods : « Arnold a transformé le golf pour le faire passer de l’anonymat à l’âge de la télévision. Sa personnalité, son charisme, son style de jeu, son attitude de rupture, tout était parfait pour la télévision et c’est lui qui nous a amenés là où nous sommes tous aujourd’hui. Arnold, merci pour ton amitié, tes conseils et nos fous rires. Ta philanthropie et ton humilité font partie de ta légende, il est difficile d’imaginer le golf sans toi. »

Jordan Spieth « Vous avez inspiré des millions de gens, changé le jeu, et vous nous manquerez pour toujours. »

Rory McIlroy « Je me souviens des moments privilégiés passés avec lui à Bay Hill. Il fut un vrai pionnier pour notre sport. Nous ne l’oublierons jamais. »

Jason Day « Si triste d’apprendre sa mort... Arnold Palmer nous a tous touchés, c’était un modèle incroyable… »

Jack Nicklaus « Mon rival, mon ami, Tu étais un homme qui vivait au jour le jour, un héros pour chacun d’entre nous. Je ne sais pas qui de nous deux avait le plus besoin de l’autre, alors appelons ça une histoire d’amour qui dure le temps d’une vie. Le golf a beaucoup donné à Arnold, mais il lui en a rendu encore plus, lorsque le golf avait le plus besoin de lui, à l’arrivée des télévisions. Il était le roi de notre sport et le restera toujours. Ne soyez pas triste parce que c’est fini, mais souriez parce que vous l’avez connu. Aujourd’hui, je suis tout comme vous sous le choc d’avoir perdu un ami de plus de 60 ans et de ressentir une énorme perte, mais comme le dit ma femme, les souvenirs sont les coussins de la vie. Souvenez-vous quand Arnold Palmer est entré dans votre vie et a touché votre cœur, et rappelez-vous pourquoi. »



Texte de Christian Gravier – Photos AFP

Images